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Secteur Comtat

Canal du secteur du Comtat

Le canal du secteur du Comtat
 

Au début du 19ème siècle, le comtat Venaissin était une zone très aride où les quelques cultures agricoles existantes, restaient sans défense devant les grandes sécheresses.

Ce territoire est desservi par l’Association du Canal de Carpentras, créée par décret impérial le 15 février 1853, qui fait partie aujourd’hui du Syndicat Mixte de Carpentras, l’Isle sur la Sorgue et Cabedan Neuf. Les travaux du canal, engagés à partir de 1850, se prolongeront jusqu’en 1860. Son tracé emprunte les contreforts des Monts de Vaucluse, du Ventoux et des Dentelles de Montmirail, de manière à dominer les plaines du Comtat.

Le territoire desservi par le Canal de Carpentras constitue un périmètre de près de 11 000 ha qui débute au Nord du réseau des Sorgues. Commence alors la plaine comtadine, caractérisée par un maillage bocager avec de petites parcelles séparées par des canaux, des fossés et des haies. Au Nord, le périmètre du Canal inclut une portion de la plaine dite du "Plan de Dieu", qui correspond à l’ancienne plaine alluviale de l’Aygues et l’Ouvèze. A l’Est, le réseau du Canal s’étend sur les piémonts du Ventoux et des Monts de Vaucluse.

Dans les années 70 et 80, les gestionnaires du Canal ont converti de manière importante des réseaux gravitaires en sous pression afin de mieux répondre aux attentes des agriculteurs, qui ont pu s'affranchir du tour d'eau et mieux maîtriser les apports (régularité, automatisation...).

Actuellement, le Comtat Venaissin est en pleine mutation. L’agriculture connaît des difficultés qui se traduisent par la baisse rapide du nombre d’exploitations et par des exigences accrues des exploitations restantes en terme de service. Parallèlement, le département est de plus en plus attractif aux niveaux résidentiel (très forte urbanisation) et touristique. Autour des centres anciens des villages, les terres agricoles sont remplacées par des villas.

Dans ce contexte, l’objectif principal du Canal est de concilier les usages traditionnels de l’eau et des infrastructures existantes avec les utilisations et les règles nouvelles que l’on perçoit aujourd’hui, de façon à aboutir à une gestion durable du système, satisfaisant l’ensemble des besoins.